lundi 30 janvier 2012

Au pays des Reines et des Rois…

Après le concours de couronnes brillamment remporté ex æquo par les classes de Florence et de Marie-Pierre avec un total de 71 couronnes chacune, mardi 24 janvier, il était temps de festoyer ! Le temps d’une journée, la maternelle Brimborion s’est transformée en un château empli de reines sublimes, de princesses enchantées, de chevaliers héroïques et de rois majestueux… Mais surtout de gourmands !

Une matinée studieuse
Tout le monde connaît la recette du gâteau de Peau d’Âne… Il y a désormais la recette de la galette de Brimborion qui circule dans toutes les classes de la maternelle. En effet, chaque classe a eu le privilège de préparer deux galettes : pâte feuilletée, œufs, sucre et poudre d’amandes, n’ont plus de secret pour nos petites têtes brunes et blondes. « Je n’ai pas laissé les enfants casser les œufs cette année » raconte Sophie. « Ils arrivaient systématiquement à côté ! Aujourd’hui nous avions juste le nombre d’œufs et j’ai préféré ne pas prendre de risques ! »

Un réveil de sieste magique
Les yeux, encore un peu fermés au sortir de sieste, ne tardent pas à pétiller à l’annonce du programme de l’après-midi. Plus le temps de traîner, c’est l’heure de se faire beau et d’ajuster sa couronne préparée dans le plus grand secret. Flamboyance du rouge chez Florence, avec un subtile mélange de pliages et de découpages. Sobriété des formes mais explosion des couleurs dans la classe d’Henri. Dans celle de Sophie, créativité et excentricité, avec peinture au gros sel et collage de kleenex, sont au menu. « Nous, nous avons choisi des bijoux de créateurs personnalisés » s’enthousiasme Marie-Pierre, en admirant les petits bouts de papier aluminium qui ornent les couronnes de sa classe. À 15h00, toutes les têtes couronnées se retrouvent dans la salle des banquets pour déguster les galettes encore tièdes. Les ATSEM, Evelyne, Karima, Chantal et Florence et les gardiennes Dominique et Marie-Christine apportent une aide précieuse à toute l’organisation et au bon déroulement de la fête.

Que la fête commence ! 
« J’ai la fève » lance Julie en levant le doigt. «  Et en plus c’est mon anniversaire aujourd’hui ! » continue la petite princesse de 4 ans qui vient de prendre du galon en investissant son rôle de reine. Sophie donne ses consignes « Il ne faut pas l’avaler et bien la nettoyer ! ». Aux tables des plus petits, le silence règne. Ils observent attentivement Henri découper la galette. Mais bien vite les papilles reprennent le dessus et les morceaux de galette disparaissent au fond des bouches restées muettes pour la bonne cause. Matéo, avec sa cape et son chapeau de Zorro, regarde avec curiosité  Elsa enfourner son dernier bout de galette avec gourmandise tandis que son petit doigt cherche déjà les miettes tombées sur la table. La classe de Florence mange, quant à elle, sous la haute surveillance des deux mascottes : Angie et Bobby, les deux petits ours qui suivent la classe dans toutes les missions. À peine sa galette terminée, Charlotte se lève pour ne pas froisser sa robe de princesse tout en rouge et or « Je l’ai reçue pour Noël ; il y a un masque et un sac qui va avec » précise la princesse d’un jour. Soudain Marie-Pierre s’élance au milieu de la salle.Toute sa classe la suit. Anne-Cécile bat des mains. La salle de banquet se transforme en salle de bal ! Une chanson de Mika résonne, les enfants improvisent chacun leur tour.Loup, avec sa couronne de lauriers et son sceptre, brille sur la piste de danse. Apaulin, en costume de mousquetaire se laisse, à son tour, prendre par la musique. Henri arrive avec un CD de Midnight Oil pour relancer l’ambiance. Hélas, il est déjà l’heure de retourner en classe avant l’arrivée des parents.


Une journée qui s’achève
Dans la classe de Marie-Pierre la fête se prolonge encore un peu avec une séance photo et l’élection des reines et rois. Le choix d’Aménis se porte sur le chanceux Baptiste cependant elle n’ose pas lui faire une bise. De leur côté, Jules et Laura sont beaucoup plus à l’aise et n’hésitent pas à s’échanger un bisou sur la joue. 16h30, toujours dans l’ambiance festive, Dominique, sa couronne sur la tête, ouvre fièrement les portes de l’école aux parents. La journée au pays des Reines et des Rois s’achève, les têtes couronnées tirent leur révérence comme il se doit !

Le livret d’évaluation... Tout un programme !

Le 4 février prochain, sera l’occasion de la remise des livrets d’évaluation des compétences aux parents. Imposés par l’Education Nationale depuis 1991, les livrets constituent une source de satisfaction, de stress, ou d’incompréhension pour les parents. Coup de projecteur sur un livret pas toujours évalué à sa juste valeur…

Faisons les présentations
Même s’il répond à une demande nationale, le livret d’évaluation des compétences est « personnel » pour chaque établissement.
A la maternelle Brimborion, l’équipe enseignante a apporté un soin particulier à sa structure afin d’être le plus précis et le plus compréhensible possible pour les parents. Il a même été relu par une ancienne maman, pédopsychiatre, qui a donné son avis de professionnelle et de maman ! Il se compose de 5 grands thèmes : « s’approprier le langage », « découvrir l’écrit », « devenir élève », « agir et s’exprimer avec son corps » et « découvrir le monde ». Ensuite ces thèmes se déclinent en sous-catégories pour définir au mieux les compétences évaluées. Cependant, la remise des livrets aux parents peut être source d’interrogations.

Des parents perplexes
« La première fois que j’ai reçu le livret de compétences de Mathis, j’ai été un peu surprise, car je ne m’attendais pas à ce qu’il soit « évalué » si vite et si tôt » explique Fanny avec sincérité. « Il me semble que selon l’évaluation, ce livret peut être mal vécu par les parents ou inquiétant si les « NA » (pour non acquis) apparaissent trop fréquemment dans le livret. C’est pourquoi il ne faut pas hésiter à poser toutes les questions à la maîtresse ou au maître  ».
La maman de Mathis, en écho à de nombreux parents, s’interroge «  Est ce que l’on n’introduit pas trop tôt la notion de compétition entre les enfants ou la volonté de performance alors que le but premier de la maternelle est de faire aimer l’école ?  Est ce que ces livrets d’évaluation ne peuvent pas conduire des parents à faire du bachotage  avec leur enfant car ce livret le suivra tout au long de sa scolarité ?  » De multiples questions qui trouvent logiquement la réponse auprès de la directrice de la maternelle Brimborion

Une mise au point indispensable
« Avant tout, il faut dire aux parents que nous évaluons uniquement ce qui a été travaillé en classe et bien sûr nous n’avons pas les mêmes exigences selon les sections. » précise Marie Pierre Malonda avant de poursuivre. « Ces livrets  sont primordiaux dans l’intérêt de tous : de l’enfant, des parents et aussi des maîtres/ses ! 
Tout d’abord pour les maîtres/ses : quand nous remplissons le cahier nous nous rendons compte des choses du quotidien. Il nous permet de faire une photographie de chaque enfant et ainsi de modifier notre comportement. Je pense ,par exemple dans ma classe, à un petit garçon très en avance, toujours très participatif, pourtant le livret a permis de déceler des lacunes précises dont je n’avais pas pris conscience auparavant. J’ai pu ainsi modifier mon comportement pour lui apporter le soutien dont il avait besoin ! ».
La directrice enchaîne  « Ensuite cet outil est primordial aussi pour les parents. C’est une façon de leur dire que nous ne faisons pas que de la peinture et du dessin ! Ce livret leur donne une visibilité de ce qui se fait en classe.
Enfin dernier point mais pas des moindres, le livret est important pour l’enfant car il permet de combler au plus vite les faiblesses décelées. En effet, cela peut déboucher sur une aide personnalisée sur la pose méridienne ou alors avec des maîtres du RASED avec l’accord des parents bien évidemment » 

Petits conseils entre nous
Il faut garder à l’esprit que les observations du livret sont écrites avec justesse et bienveillance. Elles constituent une source de progrès pour l’enfant et d’échange avec la famille. « Si les parents veulent aider au maximum leur enfant, il est inutile de leur acheter des devoirs de vacances ou de bachoter après l’école. Les maîtres/ses sont là pour enseigner avec pédagogie les items comme « découvrir l’écrit ou devenir élève » » explique Marie Pierre Malonda « Il me semble plus judicieux pour les parents de leur raconter des histoires, de faire du sport avec eux, de leur faire « découvrir le monde » conclu avec malice la directrice de la maternelle.

lundi 9 janvier 2012

Bonne année 2012

La BLIPE, ses représentants et ses sympathisants vous souhaitent une bonne et heureuse année 2012.