Un spectacle qui ne tient qu’à un fil…

L’émotion est grande pour cette première sortie de la classe verte. En ce lundi matin pas comme les autres, les petits/moyens de Sophie Basnier Leprince  sont les premiers de l’école à prendre le chemin du SEL afin d'assister à la représentation de Poucette, un spectacle de marionnettes à fils...

Sur le fil du rasoir...
Aaron, Selim, Eléa, Nathan et tous les autres sont à la fois excités et un peu intimidés par la perspective d'aller voir un spectacle. Bonnet, manteau, gant, gilet... Il ne faut rien oublier par cette froide journée des derniers jours d'automne.! " C'est notre première sortie" précise Sophie" le contexte est important ”. Emmenée par les chefs de rang, Ali et Noé, la colonne s engage sur l avenue de la division Leclerc tel  un char d'assaut ! Soudain une chaussure reste abandonnée après le passage de la colonne. "C'est la chaussure de cendrillon" lance Eléna dans un éclat de rire. Mais cette fois, c'est  Noa qui accoure la récupérer.

De fils en aiguille

Une fois les bonnets, gants, gilets, manteaux et autres accessoires de torture de l hiver enfilés, les élèves attendent avec impatience et discipline le début du spectacle proposé par la compagnie BLIN. Une histoire de poussette ? Mais non, l'histoire de Poucette : une petite fille pas plus grande qu’un pouce ! " Je n'en ai pas du tout parlé en classe " confie la maîtresse des écoles. « Ça va être la surprise. Je veux voir ce qu, ils comprennent et nous ferons ensuite une dictée à l adulte afin qu ils s expriment librement. " explique Sophie Basnier Leprince. La salle se plonge dans le noir, la musique résonne et le rideau rouge du petit théâtre de marionnettes s ouvre sur tout un monde suspendu à un fil... enfin à plusieurs ! De fils en aiguille, les élèves s attachent à la pauvre Poucette que l’on veut marier à tout prix. Tout d’abord à une grenouille, un hanneton, une taupe....Heureusement cela se termine bien et Poucette finit par épouser un beau prince. La morale est sauve !!!!

Donner du fil à retordre
En sortant de la salle de spectacle, Pas facile de récupérer les premières impressions des enfants. Louis, questionne discrètement sa maman : « Que deviennent les personnages des autres tableaux, et pourquoi ils veulent tous se marier avec Poucette ? » . Cependant, quand on demande à Naylah, qui elle préférerait « épouser »,  elle reste muette et se rassure en serrant fort la main de son papa. Ni la grenouille, la taupe ou le prince charmant n'ont d'intérêt à ses yeux. A l'image de toute la classe , les élèves de la classe verte n’arrivent pas à se décider. Heureusement Sophie connaît tous les secrets pour les faire s'exprimer autour de cette première sortie mêlant aventure, conte et partage.

La BLIPE organise une collecte de Noël

La chambre de votre enfant déborde de livres, de jouets, de déguisements ?

Vous souhaitez faire du tri avant Noël ! Ne jetez pas !

Faites un don à l’école Brimborion.

Du lundi 10 au vendredi 15 décembre 2012, des paniers seront à votre disposition à l‘entrée de l’école pour collecter vos dons*. Tout sera ensuite trié, répertorié et réparti pour que tous les élèves en profitent.

Soyons généreux, partageons !

*livres, jouets et déguisements propres et en bon état

Merci

Chers parents,

Le vendredi 12 octobre 2012, vous avez été nombreux à participer aux élections des représentants des parents d’élèves pour cette année scolaire 2012/2013.

Ainsi la BLIPE a obtenu 3 sièges sur 4 pour vous représenter au conseil d’école tout au long de cette
année. En votant majoritairement pour la BLIPE, vous nous avez témoigné votre confiance et nous vous en remercions.

Nous sommes à votre écoute et à votre disposition pour faire le lien avec l’école et les enseignants. N’hésitez pas à nous solliciter en direct ou par mail : blipe.sevres@gmail.com

Jean-Christian, Carole, Virginie, Gaëlle et Stéphanie

A la découverte des impressionnistes...

Claude Monet

Profitant des derniers rayons de soleil et des ultimes couleurs de la nature avant qu’elle n’enfile ses sombres habits d’hiver, Florence Delaunay, institutrice de la classe rouge, décide de sensibiliser sa classe aux couleurs et à toutes les combinaisons. Alors, quoi de plus naturel que de se rendre au musée des impressionnismes et d'enchaîner avec la visite de la maison de Claude Monet et ses magnifiques jardins.

En route vers l'émotion
Dès 8h30, tout le monde est prêt. Les étiquettes sont déjà autour du cou, les pique-niques rejoignent la soute du car : direction Giverny. Le soleil, en complice bienveillant, escorte le groupe durant ce voyage au pays des couleurs et des émotions. Au musée des impressionnismes, Marie, la conférencière, accueille les 26 élèves. Cadeau magique quand elle installe les enfants devant le tableau géant de Claude Monet "Les nymphéas et le saule". Les bleus, les verts, se mélangent, les doigts se lèvent et les langues se délient. "Je suis déjà passé sur un pont japonais" lance Maxime avec fierté. Quentin de son côté s’enthousiasme sur la toile de Joan Mitchell "La grande vallée". Antoine et Jules listent tous les outils possibles pour dessiner : crayons, feutres, craies, pastels, fusain...C’est aussi l'occasion pour la conférencière d'aborder des concepts plus délicats comme l’art abstrait, les couleurs chaudes ou froides....

En route vers l'action
Après une petite collation pour reprendre des forces, les élèves de la classe rouge passent à l’action. Ils enfilent les blouses, tee-shirts, ou autre chemise comme le faisaient les grands peintres. Nos artistes en herbe portent bien leur nom. Assis dans un pré face à des meules de foin, ils se prennent au jeu. Palette, verre d' eau, et pour tout pinceau : leurs doigts experts. Marion, l'animatrice, donne les consignes : dessiner ce que l on voit avec les 3 couleurs primaires, tester les mélanges, remplir toute la feuille, ne pas mettre le ciel... Chacun y va de sa sensibilité, de son humeur, de ses envies. Il y a les rapides, les perplexes, les aventuriers, les timides… Florence ne cesse de s’exclamer devant la diversité des œuvres et le talent de ses élèves. Un escargot s'invite même sur la feuille d’Amir pour admirer son œuvre de plus près !

En route vers la contemplation
Avec l'index encore auréolé de peinture et l’esprit vagabonde dans les meules de foin, les enfants dévorent un pique-nique bien mérité avant de se diriger vers la maison de Claude Monet. Par petits groupes de 7, ils pénètrent dans l’antre du maître des couleurs. Poissons, nénuphars et saules pleureurs prennent ici toute leur dimension. Les ponts japonais, le grand plaisir de Titouan,  offrent un point de vue d’exception pour admirer la nature automnale. Le jardin jouxtant la maison offre une palette de couleurs aux élèves amusés par ce dédale d’allées luxuriantes. "Moi ce que j'ai préféré ce sont les coqs" confie timidement Eva.

Les élèves quittent la maison de Monet pour rejoindre le car, la tête pleine de couleurs, d'émotions et de souvenirs de cette journée impressionnante aux pays des impressionnismes..

La classe jaune visite le jardin Albert Kahn a Boulogne Billancourt

Par un vendredi après-midi bien ensoleillé, nous sommes partis visiter le « Jardin Albert-Kahn ».

Avant le départ en bus répartition des enfants en cinq groupes, car ils sont encadrés par cinq adultes : Marie-Pierre, Karima et les papas de Lisa, Matheo et Ethan.

Ensemble paysager se compose de deux jardins japonais, d’un jardin français complété par un verger-roseraie, d’un jardin anglais, d’une forêt vosgienne, d’une forêt dorée, d’une prairie et enfin d’une forêt bleue comportant un marais.

Visite très enrichissante pour tous car beaucoup ont exprimé leur joie devant la beauté du site. Les cinq groupes sont partis dans différentes directions. Lorsqu’ils se croisaient ou s’apercevaient, ils faisaient des coucous et s’interpellaient comme si cela faisait une semaine qu’ils ne s’étaient pas vus. Retour sans encombre pour des enfants. Bien fourbus, certains  n’avaient pas fait la sieste et les plus grands étaient allés à la piscine le matin.

Bonne rentrée 2012-2013

Une nouvelle année débute à Brimborion...

Toute l'équipe de la BLIPE vous souhaite une bonne rentrée et se tient à votre disposition pour toutes vos questions.

N'hésitez pas à nous approcher si vous nous croisez aux abords de l'école, c'est une très bonne occasion d'échanger et de discuter.

To be or not to be…..Bilingue !

Depuis le mois de janvier, les élèves de la classe bleue d’Henri Colombani,  abordent de façon ludique et rythmée l'Anglais grâce à Mélanie, la maman d’Alice. Cette Anglaise pure souche connaît bien son sujet. Elle travaille depuis longtemps afin de sensibiliser les plus jeunes aux sonorités anglophones. Gros plan sur un cours pas comme les autres et confidences autour du bilinguisme avec cette maman avertie et un maître d'école déjà conquis !

If you are happy...
Tous les lundis matin avec une régularité sans faille, les enfants commencent leur journée en chanson…. et en anglais. Mélanie, s'installe sur une petite chaise devant les élèves attentifs. Ce jour-là, Sarah et Aaron sont au premier rang. Comme tous les élèves de la classe bleue, ils attendent avec impatience ce moment entre jeux et découverte de nouvelles sonorités. « If you are happy, and you know it, clap your hands… », « Twinkle, twinkle, little star », « Head, shoulders, knees and toes »….Les chansons s'enchaînent. La maman d’Alice est incroyablement expressive. Les chansons deviennent de véritables scénettes. Les enfants connaissent les enchaînements par coeur, ils anticipent la gestuelle. La langue anglaise riche en onomatopées offre une imagerie adaptée à l‘univers des plus jeunes.

Même pour les tout-petits"
C’est la première fois que j’interviens en petite section. Il n’est jamais trop tôt pour commencer. À cet âge, les enfants sont de véritables éponges, ils sont très réceptifs." explique Mélanie avec conviction. " Afin de ne  pas créer de confusion, je parle uniquement en anglais quand j’interviens dans la classe. J’ai appliqué le même principe au sein de ma maison. Je parle uniquement en anglais avec mes 3 enfants. Pour le premier enfant, en tant que parent, on se pose des questions, mais avec le recul, je suis convaincue que c’est la meilleure solution pour conserver une partie de sa culture. »

Des interrogations naturelles
De nombreux enfants de la maternelle Brimborion possèdent une double culture : anglaise, espagnole, russe, polonaise, berbère ...et les parents sont souvent confrontés à un choix délicat entre deux langues à l’exemple de Fatima et Kasia." Au départ, je parlais à Ali en berbère , afin qu'il garde une partie de sa culture, mais en entrant à la maternelle, j'ai eu peur qu'il ne prenne du retard à cause de la confusion entre les deux langues." confie Fatima. De son côté, la maman d'Ethan, d'origine polonaise avait les mêmes craintes. L'année de l’entrée en maternelle, elle a "suspendu" la conversation en polonais avec son fils afin de faciliter sa maîtrise du Français. " Mais j’ai repris maintenant, c’est primordial qu’Ethan puisse parler avec ses grands parents" précise  Kasia soucieuse de transmettre son identité.

Un maître d'école convaincu
 Cette notion d'identité et de lien avec sa culture constitue un paramètre très important pour Henri Colombani. " Les parents ne doivent pas s'interdire de parler leur langue maternelle ou se censurer d’une partie de leur identité. Cela permet aussi à l enfant de se construire et de s'intégrer. Il convient cependant de bien séparer les lieux et les personnes qui parlent. À la maison, on parle la langue étrangère, mais à l école on parle en français. Les parents ne doivent pas craindre un retard de langage si la séparation est bien faite.. " explique le maître  de la classe bleue." Par ailleurs, j'ai régulièrement fait appel à des mamans pour présenter de nouvelles langues en classe : le Néerlandais, le Japonais, l’Allemand, le Chinois.... " poursuit Henri Colombani. " Il me semble en effet essentiel d'enrichir le bain musical des enfants dès le plus jeune âge. Il s’agit d’un travail sur la prononciation, sur l’écoute et bien sûr, sur les différentes cultures " conclut le maître aussi convaincu que convaincant !

Mélanie et la classe d'Henri

Carnaval aux couleurs de mars !

En ce  jeudi frais et ensoleillé, Batman, pirates et autres princesses escortées des Spidermen montent vers l école avec l élan des grands jours. Aujourdhui 29 mars, c’est le grand carnaval de la maternelle Brimborion avec dégustation de crêpes !!!!.

Les dernières retouches

Dans les couloirs qui mènent aux classes, les parents apportent les dernières retouches aux costumes. On ajuste un masque de Dark Vador, on enfonce un chapeau de pirate ou l’on sort la baguette magique indispensable au costume de fée. Tout le monde semble avoir jouer le jeu …ou presque. Marie-Pierre réunit ceux qui n’ont pas de costume. Il faut leur trouver un accessoire pour participer à l’animation. La directrice de l’école explique " Je comprends qu’un enfant n’aime pas se déguiser. Mais cela fait partie de l exercice. Certains enfants n’aiment pas la lecture ou les maths et on leur demande quand même d'en faire. Ce sont des règles à accepter." Une couronne, un boa, et voilà l affaire est jouée. Tout le monde est déguisé.

On chauffe l'ambiance

Les tables des classes se sont chargées petit à petit des crêpes préparées par les parents. Les plus gourmands ont déjà repéré ces douceurs qui vont être garnies par les ATSEM : Chantal, Karima, Florence, Evelyne avec l’aide de  Marie-Christine et Dominique. Dans chaque classe, la préparation avant le grand défilé se peaufine. Sophie opte pour un portrait personnalisé de chaque élève tandis que Marie-Pierre organise une grande photo de groupe avec répétition de la chanson-phare de cet événement festif. Du côté d Henri, après une vérification de la bonne marche des instruments de musique dans un joyeux brouhaha, le maître demande à chaque élève de présenter son déguisement : viking, pompier, cuisinier, ou super héros sont au rendez-vous.

C’est parti ! Même pas froid !

Mais Sophie, qui a terminé ses portraits, arrive tonitruante dans la classe bleue pour attirer les plus petits dans sa classe et commencer à chauffer l ambiance. Le sifflet de Marie-Pierre retentit dans les couloirs. Ça y est le défilé, sous des airs de batucada  brésilienne, se met en route.  Les 120 élèves de la maternelle se lancent encadrés par les maîtres/esses et les stagiaires arrivées depuis deux semaines. Bouteilles en plastiques emplies de riz, de noisettes et décorées de papier crépon font leur effet. La chanson des plus grands résonne dans le parc devant l école. " C est le carnaval ........" reprennent en choeur les élèves de la classe ( quelle couleur ?)

Les ATSEM laissent, le temps d un instant, les crêpes pour venir défiler en costume de chats avec les enfants. Les rires, les cris, la danse, et la musique font oublier la fraîcheur de ce dernier jour de mars et traduisent le plaisir de partager ce moment festif ensemble. Mais bon il est temps désormais de passer aux choses sérieuses : les crêêêêêêêêêêpes !!!!!!!!

MIAM MIAM MIAM

Sortie "Rock en maternelle"

Mardi 14 février, jour de saint Valentin, les enfants des classe 1 et 2 ont pu développer leur amour du …rock.
En effet, l’évènement « les rockeurs en maternelles » se tenait au studio SUM, aux bruyères, et Celia, intervenante en musique, a accueilli nos petits bouts dans un vrai studio, tout noir, avec une scène !

Découverte des instruments

Là se trouvait Dimitri, « ah nous aussi on a un Dimitri dans la classe » le batteur, qui en présentant son instrument, de la grosse caisse à la caisse claire en passant par les « toms » a réussi à obtenir des « boum » , « tchac » bien en rythme de nos enfants, merci Celia…

Ensuite, Léon leur a présenté une basse, avec le décompte commun des 4 cordes, et les notes qui son t« graves, de plus en plus » puis Guntar de leur parler de la guitare « électrique »,  la star, tout de suite adoptée, qui « joue très fort » et la guitare « acoustique » , vous savez, celle qui « fait moins de bruit », enfin quand on n’oublie pas de brancher la première sinon …les enfants sont un peu pris au dépourvu devant cette « star »au tout petit bruit, heureusement on la relie à son « ampli » et tout reprend sa place !

Puis vint  le tour de Pierrot, au saxo, attention, du sérieux , les trois saxos : baryton « wahou, il est énorme », basse et soprano, « qui fait mal aux oreilles… » !
Les quatre garçons ont expliqué aux enfants que leur plaisir était de jouer tous ensemble pour s’amuser et nous avons entendu s’élever une version rock de « petit escargot » repris en cœur et en rythme par tous nos apprentis rockeurs…

Mais Léon n’avait pas terminé sa présentation, il est aussi expert en…accordéon, gros succès chez les enfants, « il faut appuyer sur les touches et l’ouvrir et le fermer sinon ça marche pas ».  Une petite explication de physique plus tard, l’instrument retenti dans le studio presque capable de prendre la place du saxo…

Le concert

Le moment du concert était arrivé, les quatre garçons s’en sont donné à cœur joie devant nos chers têtes blondes captivés. La création faisait des rimes très ( !) heureuses : Dimitri joue de la batterie et les enfants en cœur, et en criant, qui reprennent « batterie », Léon joue de l’accordéon, « accordéon !!», Guntar joue de la … « guitare »  on vous laisse deviner la suite des couplets …et le refrain « p’tits rockeurs, p’tits rockeurs ». Finalement toutes ces rimes très faciles et très riches nous ont mis sur la voie, les garçons sont là incognito !

Puis, au moment de se quitter, une mélodie connue s’est élevée de la guitare de Guntar, et oui c’est bien le « livre d’image » avec ses sorcières et ses fées. Toute la salle, debout, s’est mise à danser et chanter en cœur, ce fut le délire. Quel succès pour nos rockeurs !

Rencontre autour d’un café…

Samedi 4 février, profitant des réunions organisées par les enseignants pour la remise des livrets d’évaluation, les parents élus BLIPE et FCPE de l’école Brimborion vous ont proposé  un petit-déjeuner.

Vous avez été nombreux à venir nous rencontrer ! Autour d’un café chaud et de quelques gâteaux,  nous avons fait connaissance et échangé quelques mots sur des sujets qui vous tenaient à cœur.

L’ambiance chaleureuse de ce moment contrastait agréablement avec le froid hivernal extérieur !

Un grand merci à Dominique et Marie-Pierre de nous avoir accueillis durant cette matinée.

Au pays des Reines et des Rois…

Après le concours de couronnes brillamment remporté ex æquo par les classes de Florence et de Marie-Pierre avec un total de 71 couronnes chacune, mardi 24 janvier, il était temps de festoyer ! Le temps d’une journée, la maternelle Brimborion s’est transformée en un château empli de reines sublimes, de princesses enchantées, de chevaliers héroïques et de rois majestueux… Mais surtout de gourmands !

Une matinée studieuse
Tout le monde connaît la recette du gâteau de Peau d’Âne… Il y a désormais la recette de la galette de Brimborion qui circule dans toutes les classes de la maternelle. En effet, chaque classe a eu le privilège de préparer deux galettes : pâte feuilletée, œufs, sucre et poudre d’amandes, n’ont plus de secret pour nos petites têtes brunes et blondes. « Je n’ai pas laissé les enfants casser les œufs cette année » raconte Sophie. « Ils arrivaient systématiquement à côté ! Aujourd’hui nous avions juste le nombre d’œufs et j’ai préféré ne pas prendre de risques ! »

Un réveil de sieste magique
Les yeux, encore un peu fermés au sortir de sieste, ne tardent pas à pétiller à l’annonce du programme de l’après-midi. Plus le temps de traîner, c’est l’heure de se faire beau et d’ajuster sa couronne préparée dans le plus grand secret. Flamboyance du rouge chez Florence, avec un subtile mélange de pliages et de découpages. Sobriété des formes mais explosion des couleurs dans la classe d’Henri. Dans celle de Sophie, créativité et excentricité, avec peinture au gros sel et collage de kleenex, sont au menu. « Nous, nous avons choisi des bijoux de créateurs personnalisés » s’enthousiasme Marie-Pierre, en admirant les petits bouts de papier aluminium qui ornent les couronnes de sa classe. À 15h00, toutes les têtes couronnées se retrouvent dans la salle des banquets pour déguster les galettes encore tièdes. Les ATSEM, Evelyne, Karima, Chantal et Florence et les gardiennes Dominique et Marie-Christine apportent une aide précieuse à toute l’organisation et au bon déroulement de la fête.

Que la fête commence ! 
« J’ai la fève » lance Julie en levant le doigt. «  Et en plus c’est mon anniversaire aujourd’hui ! » continue la petite princesse de 4 ans qui vient de prendre du galon en investissant son rôle de reine. Sophie donne ses consignes « Il ne faut pas l’avaler et bien la nettoyer ! ». Aux tables des plus petits, le silence règne. Ils observent attentivement Henri découper la galette. Mais bien vite les papilles reprennent le dessus et les morceaux de galette disparaissent au fond des bouches restées muettes pour la bonne cause. Matéo, avec sa cape et son chapeau de Zorro, regarde avec curiosité  Elsa enfourner son dernier bout de galette avec gourmandise tandis que son petit doigt cherche déjà les miettes tombées sur la table. La classe de Florence mange, quant à elle, sous la haute surveillance des deux mascottes : Angie et Bobby, les deux petits ours qui suivent la classe dans toutes les missions. À peine sa galette terminée, Charlotte se lève pour ne pas froisser sa robe de princesse tout en rouge et or « Je l’ai reçue pour Noël ; il y a un masque et un sac qui va avec » précise la princesse d’un jour. Soudain Marie-Pierre s’élance au milieu de la salle.Toute sa classe la suit. Anne-Cécile bat des mains. La salle de banquet se transforme en salle de bal ! Une chanson de Mika résonne, les enfants improvisent chacun leur tour.Loup, avec sa couronne de lauriers et son sceptre, brille sur la piste de danse. Apaulin, en costume de mousquetaire se laisse, à son tour, prendre par la musique. Henri arrive avec un CD de Midnight Oil pour relancer l’ambiance. Hélas, il est déjà l’heure de retourner en classe avant l’arrivée des parents.

Une journée qui s’achève
Dans la classe de Marie-Pierre la fête se prolonge encore un peu avec une séance photo et l’élection des reines et rois. Le choix d’Aménis se porte sur le chanceux Baptiste cependant elle n’ose pas lui faire une bise. De leur côté, Jules et Laura sont beaucoup plus à l’aise et n’hésitent pas à s’échanger un bisou sur la joue. 16h30, toujours dans l’ambiance festive, Dominique, sa couronne sur la tête, ouvre fièrement les portes de l’école aux parents. La journée au pays des Reines et des Rois s’achève, les têtes couronnées tirent leur révérence comme il se doit !

Le livret d’évaluation... Tout un programme !

Le 4 février prochain, sera l’occasion de la remise des livrets d’évaluation des compétences aux parents. Imposés par l’Education Nationale depuis 1991, les livrets constituent une source de satisfaction, de stress, ou d’incompréhension pour les parents. Coup de projecteur sur un livret pas toujours évalué à sa juste valeur…

Faisons les présentations
Même s’il répond à une demande nationale, le livret d’évaluation des compétences est « personnel » pour chaque établissement.

A la maternelle Brimborion, l’équipe enseignante a apporté un soin particulier à sa structure afin d’être le plus précis et le plus compréhensible possible pour les parents. Il a même été relu par une ancienne maman, pédopsychiatre, qui a donné son avis de professionnelle et de maman ! Il se compose de 5 grands thèmes : « s’approprier le langage », « découvrir l’écrit », « devenir élève », « agir et s’exprimer avec son corps » et « découvrir le monde ». Ensuite ces thèmes se déclinent en sous-catégories pour définir au mieux les compétences évaluées. Cependant, la remise des livrets aux parents peut être source d’interrogations.

Des parents perplexes
« La première fois que j’ai reçu le livret de compétences de Mathis, j’ai été un peu surprise, car je ne m’attendais pas à ce qu’il soit « évalué » si vite et si tôt » explique Fanny avec sincérité. « Il me semble que selon l’évaluation, ce livret peut être mal vécu par les parents ou inquiétant si les « NA » (pour non acquis) apparaissent trop fréquemment dans le livret. C’est pourquoi il ne faut pas hésiter à poser toutes les questions à la maîtresse ou au maître  ».

La maman de Mathis, en écho à de nombreux parents, s’interroge «  Est ce que l’on n’introduit pas trop tôt la notion de compétition entre les enfants ou la volonté de performance alors que le but premier de la maternelle est de faire aimer l’école ?  Est ce que ces livrets d’évaluation ne peuvent pas conduire des parents à faire du bachotage  avec leur enfant car ce livret le suivra tout au long de sa scolarité ?  » De multiples questions qui trouvent logiquement la réponse auprès de la directrice de la maternelle Brimborion

Une mise au point indispensable
« Avant tout, il faut dire aux parents que nous évaluons uniquement ce qui a été travaillé en classe et bien sûr nous n’avons pas les mêmes exigences selon les sections. » précise Marie Pierre Malonda avant de poursuivre. « Ces livrets  sont primordiaux dans l’intérêt de tous : de l’enfant, des parents et aussi des maîtres/ses ! 

Tout d’abord pour les maîtres/ses : quand nous remplissons le cahier nous nous rendons compte des choses du quotidien. Il nous permet de faire une photographie de chaque enfant et ainsi de modifier notre comportement. Je pense ,par exemple dans ma classe, à un petit garçon très en avance, toujours très participatif, pourtant le livret a permis de déceler des lacunes précises dont je n’avais pas pris conscience auparavant. J’ai pu ainsi modifier mon comportement pour lui apporter le soutien dont il avait besoin ! ».

La directrice enchaîne  « Ensuite cet outil est primordial aussi pour les parents. C’est une façon de leur dire que nous ne faisons pas que de la peinture et du dessin ! Ce livret leur donne une visibilité de ce qui se fait en classe.

Enfin dernier point mais pas des moindres, le livret est important pour l’enfant car il permet de combler au plus vite les faiblesses décelées. En effet, cela peut déboucher sur une aide personnalisée sur la pose méridienne ou alors avec des maîtres du RASED avec l’accord des parents bien évidemment » 

Petits conseils entre nous
Il faut garder à l’esprit que les observations du livret sont écrites avec justesse et bienveillance. Elles constituent une source de progrès pour l’enfant et d’échange avec la famille. « Si les parents veulent aider au maximum leur enfant, il est inutile de leur acheter des devoirs de vacances ou de bachoter après l’école. Les maîtres/ses sont là pour enseigner avec pédagogie les items comme « découvrir l’écrit ou devenir élève » » explique Marie Pierre Malonda « Il me semble plus judicieux pour les parents de leur raconter des histoires, de faire du sport avec eux, de leur faire « découvrir le monde » conclu avec malice la directrice de la maternelle.

Bonne année 2012

La BLIPE, ses représentants et ses sympathisants vous souhaitent une bonne et heureuse année 2012.